Questions
Dans une conversation, celui qui apprend est celui qui pose les questions.
Le plus grand ennemi des questions ?
Nos suppositions.
Arrête de supposer. Commence à questionner.
Dans une conversation, celui qui apprend est celui qui pose les questions.
Le plus grand ennemi des questions ?
Nos suppositions.
Arrête de supposer. Commence à questionner.
Chaque milieu a son jargon.
Un moyen simple de se distinguer des non initiés.
Le jargonneur est un perroquet. Tel l’enfant qui vient d’apprendre un nouveau mot, il répète les termes collectés sur le bord du chemin.
Nous en sommes tous coupables. Soyons vigilants.
Passons toujours moins de temps à mémoriser et répéter qu’à comprendre et maîtriser.
Note à moi-même.
Source : L’art poétique, Nicolas Boileau.
Le meilleur cours d’écriture date bien de 1674. Voici mon résumé en 5 règles.
C’est la raison qui donne de la valeur à un écrit. Tout le reste doit s’y soumettre.
Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée,
Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu,
Que le début, la fin répondent au milieu.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire.
Travailler avec des gens qu’on estime et respecte.
Quel bonheur. Ils enchantent notre quotidien, rendent chaque épreuve plus facile.
Quand vient le moment de retourner la faveur, nous sommes pleins d’enthousiasme.
Peu importe la façon d’aider.
« Avec lui, tu es sûr de ne pas te tromper. »
C’est une phrase qui engage. C’est ce qui fait toute sa force.
Demandons-nous chaque jour comment mériter que l’autre la prononce.
Qu’il soit PDG, client, stagiaire ou réparateur de machine à café…
Je suis rempli de fantasmes.
1000 nouvelles idées par minute pour seulement 24h par jour.
Tant de directions qu’il serait possible de prendre.
Tant de chemins qui me rendraient heureux.
Si chacun des chemins rend heureux, les embrasser tous en même temps est un calvaire.
Dispersion et épuisement sont les symptômes de cette boulimie.
Il nous faudrait un filtre.
Mais comment filtrer des pulsions ?
Avec des critères rationnels ?
Cela ressemble à une utopie…
Les fantasmes sont comme une pâte à pain qui colle aux doigts. S’en libérer fait suer. Pour autant, cet effort est nécessaire. Il est l’antidote à notre boulimie.
Voici les 3 examens de mon filtre a fantasme :
1- Quel est le problème que j’essaye de résoudre ?
L’Homme ne veut rien par hasard. Il a toujours une motivation cachée. La dynamique d’intérêt est à l’œuvre. La dévoiler est indispensable.
Ne dévalorisons jamais la motivation sous-jacente, aussi peu reluisante soit-elle.
Comprenons-la absolument. Réorientons-la éventuellement.
2- Est-ce la bonne méthode ?
Bien loin de la raison, le fantasme est souvent une piètre manière de parvenir à nos fins. Sa survenance permet au moins d’identifier un besoin (cf. étape n°1).
Comment évaluer une méthode pour parvenir à un objectif ?
Voici 3 des questions qui m’inspirent régulièrement :
3- Comment tester l’essence du projet ?
La motivation sous-jacente dévoilée (étape n°1), nous avons accès à l’essence de ce que ce projet représente pour nous. La méthode évaluée (étape n°2), nous avons la première ébauche d’un plan.
Une fois ces deux épreuves passées, un dernier filtre reste à appliquer.
Avant de se lancer tête baissée, il est recommandé de tester.
Construisons une première ébauche à échelle réduite. Mettons la en œuvre. Celle-ci nous permettra de statuer. Est-ce un fantasme ou un projet que je souhaite mener ?
Comment être certain que ce dont je cherche à me convaincre est bon ?
Telle est la question qui habite celui qui s’apprête à concevoir sa propagande.
L’amour (inconditionnel) de soi est un bon garde fou.
Il évite l’écueil le plus brutal.
Celui de se convaincre qu’il faut changer nos croyances pour nous conformer à un regard extérieur.
Si ce travail n’est pas achevé, celui de l’écoute de soi constituera la meilleure assurance.
Le corps est un excellent conseiller pour celui qui accepte de l’écouter.
Ces deux gardiens jouent leur rôle en amont comme en aval.
En l’absence d’alerte avant de lancer votre propagande, lancez-la.
Agissez et faites leur confiance pour vous rattraper si vous vous étiez trompé.
Apprenons de tous, même de nos ennemis.
Quel plus grand ennemi de la liberté que les régimes autoritaires ?
Asservissant les corps et les esprits, ils sont les maîtres de la manipulation de masse.
Quiconque souhaite changer ses croyances devrait étudier la propagande.
Le message doit être :
Voici la recette :
C’est en infusant dans des idées qu’elles peuvent nous imprégner.
A force, nos actions sont modifiées.
Notre perception en est altérée.
Croire qu’on choisit ses croyances.
Voici la conviction qui m’a le plus libéré.
Nos croyances sont les barreaux de notre prison mentale.
Apprendre à les modeler est un art émancipateur.
Tout progrès commence par un changement de croyance.
Comment croire que l’on peut modeler ses croyances ?
Cela ressemble à un problème de poule et d’œuf… Il n’en est rien. Cette question admet une réponse simple.
Nous en parlerons demain.
Je suis pris d’un élan de théorisation.
A force d’exprimer chaque jour une idée, tout instant devient prétexte à « tirer quelque chose ».
Mais quand on « tire quelque chose » on ne vit pas.
L’analyse rompt la spontanéité.
C’est un filtre qui retire la saveur.
Comme l’instagrameur qui se réjouit plus de la photo que du moment, je me réjouis plus de la prétendue sagesse que de l’instant.
Cet établi philosophique ne serait-il que ma version d’Instagram ?
Il est temps de se ressaisir.
Comment s’occuper quand il n’y a rien à faire ?
Instagram, Tiktok et Youtube arrivent en tête, suivi de LinkedIn pour les « cadres dynamiques ».
Triste existence.
Quelle satisfaction ces gouffres temporels nous offrent-ils ?
Oublier que nous sommes mortels ?
Ils nous donnent plutôt l’impression d’avoir déjà passé l’arme à gauche.
Jeter en pâture notre organe suprême à la big tech ressemble à une envie de suicide. Ou peut être est-ce le moyen d’être mort sans faire l’effort de passer à l’acte ?
Et pour ceux qui n’ont pas de si sombres envies, que reste-t-il ?
Les accomplissements simples.
Ceux-ci ne sont pas « instagrammables ».
Ayons la discipline d’en accomplir un chaque jour.